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Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : Metarhizium brunneum (souche F52) (anciennement Metarhizium anisopliae (souche F52))

La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.



Fiche matière active

  Information

MEH
sans objet
Metarhizium anisopliae strain F52
Insecticide
À déterminer

Champignons Metarhizium spp.

Inconnu
Inconnu

Attention : groupe non uniforme, il regroupe des fumigants, insecticides et des herbicides. Les matières actives faisant parties du groupe inconnu (UN pour unknown en anglais) ne partagent pas le même site d'action, elles peuvent donc être utilisés librement entre elles, sauf s'il y a des raisons de supposer une résistance croisée.

Liste des insectes et acariens soupçonnés résistants à une des matière active de ce groupe au Québec : fausse-teigne des crucifères (azadirachtine), tétranyque à deux points (bifénazate).

Effets sur les fonctions physiologiques : inconnu ou incertain. 
Mode et site d’action : lorsque les conidies (spores) entrent en contact avec la cuticule de l'insecte, elles germent, pénètrent à travers la cuticule et se propagent dans l'insecte. Elles s'en nourrissent et provoquent la mort du ravageur après quelques jours. 
Nom du groupe : microbiens (microbes vivants ou extraits, métabolites). 

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque
a

Dans le cadre d’une étude de toxicité orale et d’infectiosité, des rats ont été exposés par voie orale à des spores de la souche F52 de Metarhizium anisopliae. Aucun effet nocif n’a été observé dans le cadre de ces études. On n’a remarqué aucune lésion importante au cours de la nécropsie. On n’a constaté aucun effet statistiquement significatif sur le poids relatif des organes (poumons, rate, foie, reins et cerveau). L’organisme mis à l’essai n’a été détecté dans aucun prélèvement.

Dans le cadre d’une étude de toxicité et d’infectiosité pulmonaire aiguë, des groupes de rats ont été exposés par la voie intratrachéale à des spores de la souche F52 de Metarhizium anisopliae. D’après des résultats obtenus, on peut conclure que la souche F52 de Metarhizium anisopliae présente une toxicité peu élevée et qu’elle n’est pas pathogénique chez le rat. La substance testée a été détectée dans les poumons et dans les ganglions lymphatiques associés des rats traités du groupe expérimental le jour 0, avec clairance de tous les organes le jour 35, ce qui est normal dans les cas de l’administration intratrachéale. Dans le cadre d’une étude d’infectiosité intrapéritonéale aiguë, des groupes de rats ont reçu des injections de spores de la souche F52 de Metarhizium anisopliae. D’après les résultats obtenus, la souche F52 de Metarhizium anisopliae n’est pas pathogénique.

Dans le cadre d’une étude de toxicité cutanée aiguë, la souche F52 de Metarhizium anisopliae est de toxicité peu élevée d’après l’absence de signes manifestes de toxicité et de mortalité des lapins testés. Les signes d’irritation cutanée sont notamment les érythèmes, les oedèmes et la formation d’escarres d'où la conclusion d'une irritation de lègère à modérée. Dans le cadre d’une étude primaire de l’irritation des yeux chez les lapins blancs néo-zélandais, on a constaté des signes d’opacité cornéenne et d’irritation de l’iris chez quatre lapins, ainsi que des érythèmes et des chémoses chez tous les lapins. Dans cette étude, la souche F52 de Metarhizium anisopliae est légèrement à modérément irritante pour les yeux.

Aucune réaction d’hypersensibilité n'a été rapportée pour  la souche F52 de Metarhizium anisopliae. Cependant, des études publiées qui sont à la disposition du public, indiquent que plusieurs souches de Metarhizium anisopliae ont le potentiel de provoquer des réactions asthmatiques. On a également rapporté une incidence de réaction cutanée très allergique à Metarhizium anisopliae var. acridum. L’ARLA considère, de prime abord, tous les agents microbiens de lutte antiparasitaire (AMLA) comme des sensibilisants potentiels.

a On n’a pas exigé d’études de toxicité subchronique et chronique plus poussées étant donné la faible toxicité aiguë de l’agent microbien de lutte antiparasitaire et l’absence de signes d’infectiosité, de toxicité et de pathogénicité chez les animaux traités lors des études de niveau I de toxicité/infectiosité aiguës par voie orale et intratrachéale.

Dans la littérature scientifique disponible, on ne trouve aucun rapport suggérant que la souche F52 de Metarhizium anisopliae peut causer des effets nocifs sur le système endocrinien des animaux. Selon les études de toxicité/infectiosité chez les rongeurs, après une exposition par voie orale ou intratrachéale, le système immunitaire demeure intact, et il peut attaquer et éliminer les spores de la souche F52 de Metarhizium anisopliae. D’après le poids de la preuve liée aux données dont on dispose, on ne prévoit aucun effet nocif de cette souche sur le système endocrinien et le système immunitaire.


En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit.

Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé.

L’EPA estime que le Metarhizium anisopliae (souche F52) présente un risque minimal pour les espèces non ciblées et les espèces menacées.

Aucun signe de maladie, de comportement anormal ou de pathogénicité auprès des animaux et aucune mortalité. À l’examen macroscopique de la nécropsie, aucune preuve de pathogénicité ou de réplication de la substance testée n’a été observée .

Les abeilles traitées n’ont pas subi une augmentation significative du taux de mortalité par rapport au groupe témoin négatif.

Faible
a L’attribution du symbole de risque a été faite par un professionnel sur la base des conclusions des organismes de décision, soit parce que ces derniers n'ont pas jugé nécessaires toutes les études habituellement exigées pour chacun des effets toxicologiques ou parce que le symbole généré automatiquement par le système n’est pas représentatif de la toxicité potentielle.
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