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Fongicide microbien à action préventive. Le mode d'action de Gliocladium catenulatum, souche J1446, inclut de l'hyperparasitisme, une activité enzymatique et une colonisation du système racinaire avant le pathogène. (Référence: The manual of biocontrol agent)
Champignons Clonostachys spp.
Effets sur les fonctions physiologiques : biologique avec plusieurs modes d'action.
Mode et site d’action : effets multiples : compétition spatiale, compétition nutritionnelle, antibiose, mycoparasitisme et stimulation des défenses naturelles des plantes.
Nom du groupe : microbiens (microbes vivants ou extraits, métabolites).
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Dans le cadre d’une étude de toxicité et de pathogénicité par voie orale, aucune toxicité significative n’a été observée chez le rat CD suivant un gavage avec le G. catenulatum souche J1446. Lors d’une étude de toxicité et de pathogénicité par voie pulmonaire, on a administré à des rats une instillation trachéale de G. catenulatum souche J1446. Aucun signe de toxicité ni de pathogénicité attribuables à l’agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) n’a été observé chez les sujets à l’étude. Au cours d’une étude sur l’infectiosité intrapéritonéale chez les rats, aucun signe de pathogénicité attribuable à l’AMLA n’a été observé au cours de l’étude. Dans le cadre d’une étude de toxicité aiguë par inhalation, Aucun signe de toxicité attribuable à l’AMLA n’a été observé chez les sujets étudiés. Les résultats contribuent à démontrer la faible toxicité pulmonaire du G. catenulatum souche J1446. Dans le cadre d’une étude de toxicité par voie cutanée chez des rats, aucun signe de toxicité n’a été observé chez les sujets étudiés. Dans le cadre de l’étude sur l’irritation cutanée chez des lapins Néo-Zélandais, le G. catenulatum souche J1446 a été considéré comme un irritant cutané minimal. Au cours de deux études sur l’irritation oculaire chez des lapins NZB, 0,1 ml de G. catenulatum souche J1446 a été instillé dans le sac conjonctival d’un oeil. Ces études ont démontré que le G. catenulatum souche J1446 est un irritant oculaire minimal. Lors d’une étude sur la sensibilisation cutanée chez les cobayes Dunkin-Hartley, des réactions positives légères ont été observées dans le groupe d’essai à la suite du test de provocation. Le G. catenulatum souche J1446 est donc considéré comme un sensibilisant. Même si le risque de toxicité est faible chez les individus exposés à de grandes quantités de G. catenulatum souche J1446, une hypersensibilité respiratoire pourrait se développer par suite d’expositions répétées au produit. |
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Aucune étude de toxicité chronique ou subchronique de niveau supérieur n’a été demandée vu la faible toxicité aiguë de l’agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) et l’absence de signes d’infectiosité, de toxicité ou de pathogénicité chez les animaux de laboratoire traités dans le cadre d’essais de toxicité et d’infectiosité aiguës par voies orale et pulmonaire de niveau I. Dans la littérature scientifique disponible, on ne trouve aucun rapport suggérant que le G. catenulatum puisse causer des effets néfastes sur le système endocrinien des animaux. Les études de toxicologie et d’infectiosité effectuées chez les rongeurs indiquent qu’après une exposition par les voies orales et pulmonaires, le système immunitaire demeure intact et capable de réagir face à l’AMLA et de l’éliminer. Compte tenu du poids de la preuve des données dont on dispose, on ne prévoit aucun effet néfaste de G. catenulatum souche J1446 sur les systèmes endocrinien et immunitaire. En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit. Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé. |
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Des études ont démontré des mortalités dans les populations de poissons et de daphnie suite à l’exposition de la souche J1446 de Gliocladium catenulatum. Il n’est pas toxique ou pathogène chez les algues. |
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Aucun effet nocif de la souche J1446 n’a été observé sur les oiseaux, les mammifères sauvages, les arthropodes, les invertébrés non-arthropodes et les autres microorganismes. | |
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La souche J1446 de Gliocladium catenulatum est naturellement présente dans les sols. Des tests à partir de la souche J1446 ont démontré qu’elle demeurait viable dans les milieux aquatiques, mais sans proliférer. Les concentrations des populations de ce champignon devraient revenir aux valeurs retrouvées dans l’environnement après son utilisation. | ||
La mobilité de ce microorganisme est limitée aux ruissellements pluviaux, aux déplacements de sol ainsi qu’aux vecteurs comme les insectes, les débris végétaux, etc. |
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