La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Effets sur les fonctions physiologiques : induction des défenses de la plante hôte.
Mode et site d’action : phosphonates. Induction des mécanismes de défense de la plante hôte.
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Les renseignements soumis sur la matière active technique, les sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux, et la préparation commerciale, Confine (contenant 45,8 % poids/poids des sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux), portent à croire que la matière active présente une faible toxicité aiguë par voie orale, par voie cutanée et par inhalation. Les sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux ne sont pas des irritants ni des sensibilisants cutanés et causent une irritation minime des yeux. | |
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L’exposition aux sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux dans les aliments ou l’eau potable ne devrait pas être préoccupante. Au moment de l’évaluation, l’ARLA ne disposait d’aucun renseignement sur la toxicité à court terme, la toxicité sur le plan du développement (prénatal) et la génotoxicité des sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux. Toutefois, selon les données toxicologiques générales et l’utilisation sécuritaire de longue date des sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux comme produits chimiques de base et comme pesticides en Australie et aux États-Unis, il semble improbable que des effets liés au traitement découlent d’une exposition à ces substances. En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit. Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé. |
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Les sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux sont pratiquement non toxiques chez les poissons (CL50-96h de 790 000 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les invertébrés aquatiques (CL50-48h supérieure à 1 200 000 µg/L chez Daphnia magna). | |
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Les sels monopotassiques et dispotassiques de l’acide phosphoreux sont faiblement toxiques chez les oiseaux (DL50 supérieure à 1594 mg/kg chez le canard colvert). | |
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Les sels monopotassiques et dipotassiques de l’acide phosphoreux sont faiblement toxiques chez les abeilles exposées par contact (DL50 supérieure à 25 µg/abeille). |
L’ARLA mentionne que les sels de l’acide phosphoreux sont très solubles dans l’eau et que ceux-ci se dissocient très rapidement en ions hydrogène et en phosphite. Les ions phosphites dans le sol devraient progressivement se faire absorber par les racines des plantes. Sinon, ils vont se lier à d’autres substances présentes dans le sol. Les bactéries sont responsables de la conversion du phosphite en phosphate. Cependant, ce processus est très lent. Le phosphite présent dans l’eau devrait y demeurer, mais il est tout de même métabolisé par quelques microorganismes. | ||
Selon l’ARLA, l’ingrédient actif devrait être rapidement lessivé sous l’action de la pluie. |
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