Effets sur les fonctions physiologiques : nerf et muscle.
Mode et site d’action : agoniste/antagoniste du récepteur nicotinique de l’acétylcholine. Fixation sur le récepteur nicotinique de l’acétylcholine, avec interruption de la transmission de l’influx nerveux. Agonistes du récepteur nicotinique de l'acéthylcholine (nAChR).
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Dans les études sur la toxicité aiguë chez les rats, il a été démontré que la flupyradifurone est légèrement toxique par voie orale, et qu’elle est faiblement toxique par voie cutanée et par inhalation. Il a été établi que la flupyradifurone n’est pas irritante pour la peau, et qu’elle cause une irritation oculaire minime chez les lapins. Un essai modifié sur les ganglions lymphatiques locaux mené chez les souris pour évaluer le potentiel de sensibilisation cutanée de la flupyradifurone a donné des résultats négatifs. | |
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Dans les études à court terme sur la toxicité par voie orale (28 à 90 jours) chez la souris, le chien et le rat, on a enregistré une diminution du poids corporel chez toutes les espèces. Le foie était également touché par des effets toxiques chez les trois espèces. Les autres organes touchés par les effets toxiques dans les études à court terme comprenaient, entre autres, les reins chez la souris, la thyroïde chez le rat et le chien, ainsi que les muscles squelettiques chez le chien. Chez les rongeurs, la gamme d’effets notée dans les études à long terme était similaire à celle enregistrée dans les études sur la toxicité à court terme. Les organes touchés par les effets toxiques comprenaient le foie et les reins dans l’étude de 18 mois sur la toxicité par voie alimentaire chez la souris, et le foie et la thyroïde dans l’étude de 2 ans sur la toxicité par voie alimentaire. D'autres effets toxiques ont été notés. On n’a relevé aucun signe d’oncogénicité dans les études à long terme sur la toxicité par voie alimentaire chez le rat et la souris et le produit n'était pas génotoxique. |
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La flupyradifurone est légèrement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 74200 µg/L chez la truite arc-en-ciel), les algues vertes (CE50 - 96 h > 80000 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata), les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h > 77600 µg/L pour Daphnia magna) et les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours > 67700 µg/L pour Lemna gibba). | |
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La flupyradifurone est modérément toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 de 232 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). | |
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Cet insecticide est toxique par voie orale chez les abeilles et faiblement toxique par contact (DL50 par voie orale de 1,2 µg/abeille et DL50 par contact > 200 µg/abeille). |
Modérée
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La flupyradifurone est de faiblement persistante à persistante dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 37,5 à 401 jours) et persistante en condition anaérobie (demi-vie de 582 à 693 jours). Elle est de faiblement persistante à modérément persistante dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 8,5 à 66,2 jours). Cet insecticide est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement. La photolyse au sol n’est pas très importante (demi-vie de 449 jours), mais elle se dégrade rapidement par photolyse dans l’eau (demi-vie de 1,8 à 3,8 jours). Les produits de transformation principaux de la flupyradifurone par biotransformation aérobie sont le dioxyde de carbone (CO2), l’acide 6-chloronicotinique (6-ACN) et l’acide difluoroacétique (ADF). Le 6-ACN est faiblement persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 2,7 à 6,5 jours). La phototransformation dans l’eau de la flupyradifurone forme deux produits de transformations principaux, soit le BYI 02960-succinamide et l’azabicyclosuccinamide. |
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Élevé
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de la flupyradifurone est de 80,7 à 283 ml/g. Elle est donc modérément mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. La flupyradifurone est susceptible d’être entraînée jusque dans les eaux souterraines. Elle est non volatile à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 8,09 x 10-13 atm.m3/mol). Le Koc de l’ADF est de 6,33 ml/g. Il est donc très mobile dans les sols. Quant au 6-ACN, son Koc est de 112,9 ml/g. Il est donc modérément mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est faible. |