Liste des insectes et acariens soupçonnés résistants au Québec : tétranyque à deux points. Le groupe 25 est divisé en sous-groupes. Bien que ces sous-groupes sont supposés avoir le même site d'action, les preuves actuelles indiquent que le risque de résistance croisée entre ces sous-groupes est faible.
Effets sur les fonctions physiologiques : respiration.
Mode et site d’action : inhibiteur du complexe II dans la chaîne de transport mitochondrial d'électrons.
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Le cyflumétofène a entraîné une faible toxicité par voies orale et cutanée et par inhalation chez les rats. Chez le lapin, le cyflumétofène était peu irritant pour les yeux et non irritant pour la peau. Il est considéré comme un sensibilisant cutané à partir des résultats obtenus au cours d’un test de maximisation réalisé chez le cobaye. |
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Les glandes surrénales représentaient le premier organe cible de toxicité chez la souris, le rat et le chien. Après une administration répétée par voie alimentaire chez la souris (28 jours, 90 jours et 18 mois), les seuls effets notés concernaient les glandes surrénales et comprenaient une vacuolisation et une hypertrophie de la cellule corticale, ainsi que des changements sur le plan du poids et de la taille des glandes surrénales. Le cyflumétofène a été classé comme ayant une évidence suggestive de potentiel cancérigène en raison de l'augmentation de l’incidence des tumeurs thyroïdiennes chez les mâles traités. Cette classification est basée sur la présence d'un seul type de tumeur (cellule c de la thyroïde) chez un seul sexe (mâle) et une seule espèce (rat), et sur l'absence de risque de mutagénicité. Il y a eu aussi une augmentation de l'incidence de tumeurs touchant les cellules interstitielles testiculaires chez les mâles, jugée non pertinente pour l'humain par l'EPA. |
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Le cyflumétofène a une très faible solubilité dans l’eau, ce qui limite la plage des concentrations pouvant être utilisées dans les études sur la toxicité aquatique. Le cyflumétofène est possiblement toxique pour les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 17,5 µg/L chez la truite arc-en-ciel), les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48h > 17,2 µg/L pour Daphnia magna), les algues vertes (CE50 - 96 h > 23,8 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours > 38,3 µg/L pour Lemna gibba). |
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Le cyflumétofène est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 >2 250 mg/kg p.c. chez le canard colvert). |
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Cet insecticide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par contact > 100 µg/abeille). |
Faible
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Le cyflumétofène est faiblement persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 2,28 à 4,37 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 0,44 à 2,14 jours). Il est faiblement persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 0,08 à 14,6 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 4,11 à 17,5 jours). Cet insecticide s’hydrolyse rapidement (demi-vie de 9,8 heures à pH 7). Le cyflumétofène se dégrade moins rapidement par photolyse au sol (demi-vie de 1,4 à 2,10 jours) que par photolyse dans l’eau (demi-vie de 1,07 à 3,40 heures). Selon l’ARLA, la photolyse au sol ne devrait pas jouer un rôle important pour le devenir global de cet insecticide au sol tandis que la photolyse dans l’eau pourrait être une voie de transformation importante dans les systèmes aquatiques. |
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Faible
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du cyflumétofène est de 131 826 ml/g. Il est donc immobile dans les sols et son potentiel de lessivage est faible. Il n’est pas volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H < 9,227 x 10-7 atm.m3/mol). |