Effets sur les fonctions physiologiques : non classé.
Mode et site d’action : infection de l'hôte suite à l'ingestion. Dispersion de l'infection dû à des comportements de cannibalisme sur des ravageurs infectés.
Nom du groupe : microbiens (microbes vivants ou extraits, métabolites).
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Dans une étude de toxicité et d’infectivité orales aiguës, aucune mortalité ni signes significatifs de toxicité, signes d’infectivité ou anomalies à l’autopsie liés au traitement n’ont été observés durant la période d’observation qui a suivi l’administration par gavage d’une suspension de spores de Nosema locustae à des rats Sprague Dawley. Dans une étude de toxicité et d’infectivité aiguës par inhalation, aucune mortalité ni signes de toxicité, altération de la prise pondérale ou anomalies à l’autopsie imputables au traitement n’ont été observés après administration intratrachéale d’une suspension de spores de Nosema locustae à des rats Sprague Dawley. |
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Des études de toxicité subchronique et chronique de plus haut niveau ne sont pas requises en raison de la faible toxicité aiguë de l’agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) et de l’absence de signes d’infectivité ou de pathogénicité chez les animaux exposés dans le cadre des études de niveau 1 de toxicité et d’infectivité orales aiguës, de toxicité et d’infectivité aiguës par inhalation, d’infectivité par exposition à une concentration maximale de provocation, d’infectivité par voie intrapéritonéale et de toxicité cutanée. Cet AMLA étant un parasite obligatoire d’insectes, on ne s’attend pas à ce qu’il puisse se développer ou se multiplier dans le corps humain à une température corporelle de 37oC. Aucun rapport dans la documentation scientifique disponible ne permet de croire que cet AMLA peut perturber le système endocrinien des animaux. Les études présentées sur la toxicité et l’infectivité chez les rongeurs et le lapin indiquent qu’après exposition par inhalation et par voie intrapéritonéale, le système immunitaire demeure intact et capable de réagir à l’AMLA et de l’éliminer. D’après le poids de la preuve liée aux données disponibles, on ne s’attend pas à ce que le Nosema locustae ait des effets néfastes sur les systèmes endocrinien et immunitaire. En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit. Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé. |
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Aucune mortalité n’a été observée dans le cadre d’une étude de toxicité chez les truites arc-en-ciel et les crapets arlequin (CL50 - 96 h > 71 000 spores/mL). Il est peu probable que le Nosema locustae infecte les plantes aquatiques puisqu’il agit seulement sur les insectes. | |
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Le microorganisme Nosema locustae est probablement non toxique chez les oiseaux exposés par voie orale. Aucune mortalité ou signe de toxicité n’ont été observés lors d’une étude sur des faisans de Colchide. Selon les recherches effectuées dans les études scientifiques, il n’a jamais été reconnu pathogène pour les oiseaux. | |
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Il a été démontré dans une étude que les spores du microorganisme Nosema locustae sont ni toxiques ni infectieuses chez les abeilles domestiques (exposition par ingestion directe). |
Selon l’ARLA, le microorganisme Nosema locustae est naturellement présent dans le sol à de faibles concentrations et il est peu persistant dans les sols. De plus, ses spores sont dégradées rapidement dans l’environnement, sont rapidement inactivées par la chaleur ou les rayons du soleil et sont dégradées par les microorganismes. | ||
Selon l’ARLA, dépendamment des types de sol et des régimes de précipitations, les spores du microorganisme Nosema locustae peuvent potentiellement être lessivées. |
a L’attribution du symbole de risque a été faite sur la base des conclusions des organismes de décision qui n'ont pas jugé nécessaires toutes les études habituellement exigées pour chacun des effets toxicologiques en raison de la faible toxicité des biopesticides concernés.