Aucun cas de résistance confirmé au Québec.
Dernière mise à jour: juillet 2024
Effets sur les fonctions physiologiques : métabolisme cellulaire.
Mode et site d’action : inhibiteur de la synthèse de la cellulose.
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Chez le rat, l’indaziflame s’est révélé d’une faible toxicité aiguë par voies orale et cutanée, ainsi que par inhalation. Chez le lapin, il n’a causé qu’une irritation oculaire minime et aucune irritation cutanée. L’indaziflame n’est pas un sensibilisant cutané chez le cobaye. | |
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Aucune cancérogénicité chez le rat ou la souris n’a été mise en évidence, et la batterie d’études de génotoxicité a donné des résultats négatifs. Le système nerveux était une cible pour l'indaziflame chez les rats et les chiens. Des effets sur le poids corporel, le foie, les reins et la rate, ainsi que sur la thyroïde (uniquement chez le rat), ont aussi été observés au cours de l’étude à doses répétées. L'indaziflame n'était pas toxique pour la reproduction et le développement après une exposition in utero ou postnatale. Il ne serait pas un perturbateur endocrinien. |
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L’indaziflame est toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 570 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et modérément toxique chez les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 - 48 h supérieure à 9880 µg/L pour Daphnia magna). Il est toxique chez les algues (CE50 - 96 h de 76,1 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et très toxique chez les plantes aquatiques vasculaires (CE50 – 7 jours de 0,068 µg/L pour Lemna gibba). Cette substance est peu susceptible de se bioconcentrer dans l’environnement aquatique. |
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L’indaziflame est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 supérieure à 2000 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). | |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles. |
Faible
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L’indaziflame est peu persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie entre 13 et 22,5 jours). Il est par contre persistant dans les milieux aquatiques aérobies, où il a tendance à se lier aux sédiments (demi-vie de 119 jours dans un système eau-sédiments). Sous des conditions abiotiques, il résiste à l’hydrolyse, mais il se dégrade par la photolyse dans l’eau (demi-vie de 1,4 jours). La photolyse au sol est plus lente (demi-vie de 11,8 jours). Les principaux produits de dégradation identifiés dans les sols sont un dérivé triazine-indanone, un dérivé acide carboxylique et un dérivé diaminoatrazine. Ceux-ci sont peu persistants, à l’exception du dérivé diaminoatrazine (légèrement persistant à persistant, selon le type de sol). | |
Faible
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de l’indaziflame est de 391 ml/g. Il est donc modérément mobile dans les sols, mais son potentiel de lessivage est peu élevé étant donné sa faible persistance. La constante de la loi de Henry indique que l’indaziflame est non volatil à partir des sols humides et de l'eau (H = 2,7 x 10-11 atm.m3/mol). |