Doté de propriétés systémiques, il est actif préventivement et curativement sur de nombreuses maladies, en particulier : oïdium, rouilles, tavelures. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Comportement sur la culture : Systémique
Comportement sur le champignon : Action curative
Comportement sur le champignon : Action préventive
Effets sur les fonctions physiologiques : biosynthèse des stérols dans la membranes.
Mode et site d’action : inhibiteur de la déméthylation (C14-déméthylase) dans la biosynthèse des stérols (erg11/cyp51).
Nom du groupe : fongicides DMI (inhibiteurs de la déméthylation) (DeMethylation Inhibitors), SBI (inhibiteurs de la biosynthèse des stérols): Classe I, (Sterol Biosynthesis Inhibitors).
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Le myclobutanil est faiblement toxique par les voies d'exposition orale cutanée ou respiratoire. Il est moyennement irritant pour les yeux selon l'ARLA et sévèrement selon l'EPA, mais il irrite faiblement la peau. Le produit technique est un sensibilisant cutané selon l'EPA, mais les formulations contenant 40 % de myclobutanil ne le seraient pas. Il est non sensibilisant selon Tomlin (2006). L'ARLA l'a classé comme un sensibilisant cutané potentiel. | |
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Lors d'une étude chronique chez les rats, le principal effet observé fut une augmentation du poids et de l'atrophie des testicules. Cet effet avait été observé à des doses toxiques dans une étude sur la reproduction des rats. On ne sait pas si cet effet est lié à une perturbation de la fonction endocrinienne. Les études chez les rats et les lapins n'ont démontré aucune sensibilité accrue des petits comparativement aux adultes à la suite d'une exposition in utero ou postnatale. Le myclobutanil n'est ni neurotoxique ni génotoxique. |
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Le myclobutanil est modérément toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 4200 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et toxique chez les algues vertes (CE50 - 120 h de 830 µg/L pour Selenastrum capricornutum). Il est légèrement toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48h de 11 000 µg/L pour Daphnia magna) et faiblement toxique pour les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours supérieure à 105 000 µg/L pour Lemna gibba). | |
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Le myclobutanil est légèrement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale avec une DL50 de 510 mg/kg p.c. chez le Colin de Virginie. | |
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Ce fongicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 > 100 µg/abeille). |
Élevée
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Le myclobutanil résiste à l'hydrolyse. Selon l’ARLA, sa photolyse dans le sol (demi-vie de 144 jours) et dans l’eau (demi-vie de 24,6 jours) ne constitue pas une voie importante de transformation. Le myclobutanil est persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 691 jours) et en condition anaérobie (stable). Il est faiblement persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 12 jours). Cependant, selon l’ARLA, le myclobutanil est persistant dans les milieux aquatiques puisqu’une quantité significative du produit passe de l’eau vers les sédiments, où il se dégrade très lentement (demi-vie de 626 jours). Son principal produit de transformation est le 1,2,4-triazole. | |
Élevé
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Le Koc du myclobutanil varie de 225,7 à 920 ml/g. Ceci indique qu'il est de modérément mobile à légèrement mobile dans les sols. Son potentiel de lessivage est élevé. Il peut contaminer l'eau souterraine par lixiviation et l'eau de surface par ruissellement. Le myclobutanil a peu tendance à se volatiliser à partir des sols humides et de l'eau (H = 3,25 x 10-9 atm.m3/mol). |