La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Effets sur les fonctions physiologiques : non classé.
Mode et site d’action : perturbateur de la matrice lipoprotéique des membranes cellulaires. De contact, cause la rupture de la membrane cellulaire et la mort de la cellule.
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L’acide peracétique est considéré comme présentant une légère toxicité aigüe par voie orale et par voie cutanée et une toxicité aigüe modérée par inhalation. Il est corrosif pour la peau et les yeux, mais n’est pas un sensibilisant cutané. |
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Comme l’acide peracétique se dégrade rapidement, les risques liés aux produits contenant ce principe actif sont en grande partie de nature aigüe. Cependant, plusieurs études ont été menées sur la toxicité à court terme de l’acide peracétique. Une diminution de la consommation d’aliments et d’eau a été constatée dans des études sur l’acide peracétique; cet effet était vraisemblablement dû à l’odeur et aux propriétés irritantes des composés. Il existe peu de données sur la toxicité chronique l’acide peracétique. Selon les résultats disponibles, le produit n'aurait pas causé d'effets sur le développement dans une étude chez le rat, mais ce résultat n'est pas confirmé par une étude chez une autre espèce. Il n'y a pas d'études valides sur la cancérogénicité et sur la reproduction. L'acide peracétique ne serait pas génotoxique. En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit. Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé. |
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L’acide peracétique est modérément toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 1 600 µg/L chez la truite arc-en-ciel). Il est toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h de 730 µg/L pour Daphnia magna) et pour les algues vertes (CE50 - 120 h de 180 µg/L pour Raphidocelis subcapitata). |
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La principale voie de transformation de l’acide peracétique dans l’environnement est l’hydrolyse. Il est alors dégradé en acide acétique et en eau. |
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de l’acide peracétique est de 4 ml/g. Il est donc très mobile dans les sols. |
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