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Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : Pantoea agglomerans (souche C9-1)

La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.



Fiche matière active

  Information

PAC
sans objet
pantoea agglomerans strain C9-1
Bactéricide
À déterminer

Bactéries Pantoea spp.

NC
Non classé

Effets sur les fonctions physiologiques : biologique avec plusieurs modes d'action. 
Mode et site d’action : effets multiples : compétition spatiale, compétition nutritionnelle et antibiose. 
Nom du groupe : microbiens (microbes vivants ou extraits, métabolites). 

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque
a

Une exploration de la littérature scientifique a montré que, dans des conditions favorables, Pantoea agglomerans peut agir comme un pathogène opportuniste causant des infections systémiques chez les sujets exposés par voie parentérale, en particulier ceux présentant des facteurs prédisposants tels qu’une immunosuppression, une utilisation passée d’antibiotiques, des séjours prolongés à l’hôpital, la présence d’appareils invasifs tels que des cathéters et une naissance prématurée ou un poids faible chez les nouveau-nés.

Les études de toxicité et d’infectiosité présentées (exposition aiguë par voie orale, par instillation intratrachéale et par injection intraveineuse) ont montré que la souche C9-1 de Pantoea agglomerans ne pose pas de risque d’infectiosité. L’agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) avait disparu des tissus des animaux testés dans les trois jours qui suivaient l’exposition. On pense que les lésions pulmonaires inflammatoires (toxiques) observées lors d’une étude de l’exposition aiguë par instillation intratrachéale, de même que les effets sur le poids corporel relevés lors de cette étude et d’une étude de l’infectiosité par exposition aiguë par voie intraveineuse, résultent des propriétés inflammatoires du lipopolysaccharide (LPS) de la paroi cellulaire (endotoxine) de Pantoea agglomerans, car ces effets sont semblables aux effets connus de ce LPS.

Une étude de l’exposition aiguë à la souche C9-1 de Pantoea agglomerans par voie cutanée a montré qu’elle présentait une toxicité faible. L’irritation cutanée a été cotée dans le cadre de cette étude et l’indice maximum d’irritation (IMI) était de 1,6/8 (faiblement irritant) 24 heures après exposition et la cote moyenne maximale (CMM) était de 1,07/8 (non irritant) 24, 48 et 72 heures après exposition. Une étude sur l’irritation primaire des yeux a montré que l’IMI était de 5,33/110 après 1 heure. La CMM était de 1,44/110 après 24, 48 et 72 heures, ce qui montre que l’AMLA est irritant de manière minimale à faible pour les yeux. Cependant, l'EPA a classé l'irritation oculaire comme étant dans la catégorie III, c'est donc celle qui a été retenue.

Bien qu’aucun cas d’hypersensibilité n’ait été signalé durant l’élaboration du produit, Pantoea agglomerans est réputé être un agent sensibilisant présent dans les poussières en milieu agricole. L’exposition aux allergènes contenus dans les poussières organiques est liée à de nombreuses maladies professionnelles telles que l’asthme, l’alvéolite allergique, la rhinite allergique, la dermatite induite par contact avec des aérocontaminants, la conjonctivite et des réactions allergiques systémiques. Bien que de nombreux composants des poussières en milieu agricole puissent contribuer à l’hypersensibilité, il a été montré qu’il s’agissait spécifiquement d’une sensibilisation à l’antigène soluble de Pantoea agglomerans. Tous les pesticides microbiens sont considérés comme des sensibilisants potentiels.

a Des études de toxicité subchroniques et chroniques plus poussées n’ont pas été requises à cause de la faible toxicité aiguë de l’agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) et l’absence de signes d’infectiosité, de toxicité ou de pathogénicité chez les animaux traités lors des tests d’infectiosité et de toxicité de niveau I par voie orale et par inhalation.

Dans les ouvrages scientifiques disponibles, on ne trouve aucun rapport suggérant que le Pantoea agglomerans souche C9-1  peut causer des effets nocifs sur le système endocrinien des animaux. Les études présentées sur la toxicité et l’infectiosité chez les rongeurs indiquent qu’après exposition par voie orale et par inhalation, le système immunitaire demeure intact et est en mesure de réagir face à l’AMLA et l’éliminer. D’après le poids de la preuve des données disponibles, on ne prévoit pas d’effet négatif du Pantoea agglomerans souche C9-1  sur le système immunitaire.


En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit.

Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé.

La souche C9-1 de Pantoea agglomerans ne présente pas de risque chez les oiseaux, les abeilles, la truite arc-en-ciel et Daphnia magna. Cependant, l’exposition à la souche C9-1 aux plus fortes concentrations chez la truite arc-en-ciel a causé un effet négatif sur la taille des individus. Les daphnies ont également été affectées négativement à l’exposition de fortes concentrations de la souche C9-1. Une diminution de leur fécondité ainsi que de leur taux de croissance a été observée. Les Pantoea agglomerans sont associés à des infections nécrotiques chez les plantes dont les occurrences sont rares.
On retrouve Pantoea agglomerans naturellement dans l’environnement. Elle colonise principalement la surface de différents végétaux. Elle a également été isolée dans certains milieux aquatiques et dans les eaux industrielles ce qui laisse présumer qu’elle pourrait persister dans ces environnements. Elle a été retrouvée en tant qu’organisme anaérobie facultatif dans les sédiments d’un bassin côtier maritime.
Une étude a démontré que Pantoea agglomerans peut se propager d’un végétal à l’autre à partir de vecteurs comme les insectes.
a L’attribution du symbole de risque a été faite par un professionnel sur la base des conclusions des organismes de décision, soit parce que ces derniers n'ont pas jugé nécessaires toutes les études habituellement exigées pour chacun des effets toxicologiques ou parce que le symbole généré automatiquement par le système n’est pas représentatif de la toxicité potentielle.
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