La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Liste des mauvaises herbes confirmées résistantes au Québec (2011-2023) : abutilon à pétales jaunes, amarante à racine rouge, amarante de Powell, amarante tuberculée (résistance unique et multirésistante (2+5+9), (2+5+9+27),(2+5+14), (2+5+27), (2+9), (2+9+14), (2+14)), amarante tuberculée hybride x ama. de Powell (résistance unique (2) et multirésistante (2+9), amarante tuberculée hybride x ama. à racine rouge, canola spontané (résistance unique et multirésistante (2+9+10)), chénopode blanc, folle avoine (résistance unique et multirésistante (1+2)), kocia à balais (multirésistante (2+9)), morelle noire de l'Est, petite herbe à poux (résistance unique et multirésistante (2+6), (2+9), (2+5), (2+14), (2+9+14)), sétaire géante, stellaire moyenne, vergerette du Canada (résistance unique et multirésistante (2+9)).
Dernière mise à jour : juillet 2024
Effets sur les fonctions physiologiques : métabolisme cellulaire.
Mode et site d’action : inhibiteur de l’acétolactate synthase (ALS), aussi appelée acétohydroxyacide synthase (AHAS). Inhibiteur de la biosynthèse des acides aminés ramifiés.
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Le chlorimuron-éthyl possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il est légèrement irritant pour les yeux et faiblement et la peau. Il n'est pas un sensibilisant cutané. | |
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Lors des études chroniques, le chien semblait l'espèce la plus sensible puisqu'une légère anémie a été notée à une dose plus faible que celle causant une diminution de poids corporel chez le rat. Chez le chien également, des changements hématologiques avaient également été observés dans une étude subchronique à un dosage plus élevé. Le chloruméron-méthyl n'était pas oncogène chez la souris mais aucune étude n'a été effectuée chez les rats. Aucun effet mutagène, neurotoxique ou endocrinien n'a été observé dans les études animales. Dans les études sur le développement, les fœtus de lapins étaient plus sensibles que les fœtus de rats démontrant une susceptibilité accrue au chloruméron-méthyl comparativement aux parents. Le chloruméron-méthyl n'était pas toxique pour la reproduction dans les études disponibles. |
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Le chlorimuron-éthyle est faiblement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 1000000 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h 1000000 µg/L pour Daphnia magna). Il est modérément toxique chez les algues vertes (CE50 - 72 h 5530 µg/L pour Raphidocelis subcapitata). Il est très toxique pour les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours de 0,27 µg/L pour Lemna gibba). Le potentiel de bioaccumulation dans les tissus des organismes aquatiques est faible selon le log P de cet herbicide. |
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Le chlorimuron-éthyle est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 2510 mg/kg p.c. chez le canard colvert). |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par contact > 12,5 µg/abeille). |
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Faible
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Le chlorimuron-éthyle est faiblement à modérément persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 12 à 61 jours). Il est modérément persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 63 jours). Cet herbicide est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement (demi-vie de 2117 jours), mais c’est la voie de dissipation principale lorsque le pH est inférieur à 7. La photolyse au sol est modérée à lente (demi-vie de 11,1 à 45,6 jours), mais il se dégrade modérément rapidement à lentement par photolyse dans l’eau (demi-vie de 4,49 à 612 jours). |
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Élevé
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du chlorimuron-éthyle est de 7,6 ml/g. Il est donc très mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. Le chlorimuron-éthyle est susceptible d’être entraîné jusque dans les eaux souterraines. Il est non volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 6,8 x 10-16 atm.m3/mol) |
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